C’est dans le froid Norvégien, au sein du département informatique de l’université d’Oslo, que Eivind Samuelsen et son équipe ont mis au point un robot capable de s’adapter à son environnement et d’évoluer  de manière autonome grâce à une imprimante 3D intégrée.

 

Ces robots, destinés à l’exploration spatiale ou aux désastres environnementaux, sont capables d’évaluer leur adaptation à leur environnement immédiat grâce à un logiciel intégré. Utilisant le machine learning et l’impression 3D ils pourraient concevoir d’autres robots ou s’améliorer eux-même.

« Imaginez que le robot entre dans l’épave d’une centrale nucléaire. Il trouve un escalier auquel personne n’a pensé. Le robot prend une photo. L’image est analysée. Les bras d’un des robots sont équipés d’une imprimante. Il produit, alors, un nouveau robot, ou une nouvelle partie pour le robot existant, ce qui lui permet de franchir les escaliers »

Le logiciel qui équipe l’appareil permet aujourd’hui de définir la forme globale du corps, ainsi que le nombre de membres et de jointures nécessaires à l’adaptation optimale à un milieu. Selon l’équipe de chercheurs, il reste toujours un écart entre le robot imaginé par le programme et ses capacités réelles. C’est pourquoi chacun d’entre eux est capable de s’améliorer par lui-même, gagnant de 20 à 40% de capacités supplémentaires par la pratique. Kyrre Glette espère qu’à terme, ses machines pourraient devenir plus performantes encore que ce qu’avait calculé le logiciel pour elles.

 

Le logiciel intégré équipant le robot permet aujourd’hui de définir la forme globale du corps, ainsi que le nombre de jointures et de membres nécessaires à son adaptation optimale à un milieu.

D’après l’équipe il existe toujours un écart entre le robot conçu par le programme embarqué et ses capacités réelles. C’est pourquoi chacun d’entre eux est capable de s’améliorer de lui-même, gagnant au passage 20 à 40% de capacités supplémentaires. Machine learning oblige, on peut espérer qu’avec le temps et l’affinage du logiciel cet écart se réduira.

Kyrre Glette espère qu’à terme ses machines pourront devenir plus performantes encore que ce qu’avait calculé le logiciel pour elles.

Notons que le projet a été sélectionné cette année pour le forum Netexplo qui se déroule du 10 au 11 février.