Une étude affirme que l’impression 3D serait source de particules fines dangereuses pour la santé
Avec une croissance de 103% prévue pour 2016 et un marché prévisionnel de 16,2 milliards de dollars en 2018, le domaine l’impression 3D est en pleine croissance. Mais comme pour chaque technologie devenant accessible au grand public, se posent les questions de santé.
Des chercheurs de l’Institut de technologie de l’Illinois et de l’École des ingénieurs de la ville de Paris, qui ont publié début janvier une étude dans la revue Environmental Science & Technology, montrent que le risque pour la santé existe.
Leurs recherches et tests se sont concentrés sur cinq modèles d’imprimantes grand public en combinaison de plusieurs matériaux : ABS, PLA, HIPS, Nylon, Laybrick, Laywood, PC, PCTPE et T-glase
- Makerbot Replicator 2X
- FlashForge Creator
- LulzBot Mini
- Dremel 3D Idea Builder
- XYZprinting da Vinci 1.0
Ainsi, en mesurant les rejets de gaz et de nano particules durant l’impression, les chercheurs ont majoritairement retrouvé à proximité des imprimantes du caprolactame et du styrène. La première substance est irritante et toxique par inhalation ou absorption à travers la peau, la seconde est classée dans le groupe 2B du CIRC (Centre international de recherche contre le cancer) qui correspond à un agent « peut-être cancérogène pour l’Homme ».
Afin de limiter ces effets nocifs, les chercheurs recommandent l’usage de filtres et de parois permettant de limiter la diffusion dans l’air de composés toxiques. Evidemment, personne mis à part le secteur industriel n’a les moyens de s’équiper ainsi.
Toute l’étude est disponible ici