Le cabinet Allied Market Research a publié en janvier une étude évaluant l’impression 3D dans le secteur de la santé. Secteur qui devrait passer de 579 millions en 2014, à plus de 2 milliards de dollars en 2020
L’étude, prenant en compte différents paramètres, montre notamment que la vente de machines, matériaux et services dédiés au domaine médical pourrait augmenter de 26,2% par an sur les cinq prochaines années.
Le rapport met en avant plusieurs points, notamment le classement des principaux utilisateurs où l’on retrouve en première place les services de chirurgie, suivit des laboratoires pharmaceutiques, des instituts spécialisés en biotechnologies et enfin des universités. Nous apprenons aussi que les imprimantes 3D de type PolyJet et MultiJet sont actuellement les plus utilisées dans le secteur médical.
Les domaines d’application les plus populaires sont les dispositifs médicaux externes (aides auditives, prothèses). S’en suivent les implants bio-compatibles, les dispositifs d’aide à la formation et la préparation d’opérations et enfin les recherches liées à l’ingénierie tissulaire (bio printing).
Enfin, l’étude de Allied Market Research pointe les freins potentiels au développement de la technologie dans le secteur médical :
- l’absence de cadre juridique
- politique de remboursement non-favorable pour le patient
- coûts élevés liés aux imprimantes 3D
- infractions liées à la violation de droits d’auteur ou de brevets
- contraintes de bio-compatibilité des matériaux
- manque d’expertise technique
Nous pouvons penser que la majorité de ces éléments se résoudra au fur et à mesure de la démocratisation de l’impression 3D dans le domaine médical.
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Via 3DNatives